GALILEO victime de la cyberguerre ?
Posté: Mer 27 Aoû 2014 19:42
Sous ce titre accrocheur, j'en conviens, la question peut néanmoins se poser au vu des constats tirés des 4 lancements précédents du programme GALILEO qui n'ont connus aucun problème dû au vecteur mettant en orbite les satellites.
Ce qui paraît surprenant, c'est que cela arrive lors du lancement des 2 premiers satellites opérationnels. L'erreur est telle (près de 6000 km), qu'a priori, il y a peu d'espoir de replacer les satellites sur la bonne orbite. L'hypothèse qui semble se dessiner mettrait en cause l'étage supérieur "FREGAT" chargé d'amener sur l'orbite prévue les deux satellites.
Si tel est le cas, quelle en est la cause ? Pas celle que certains avancent du vecteur qui éteint ses moteurs un peu trop tôt en raison d’un mauvais calcul, ou des capteurs de localisation et de positionnement ont un défaut.
Il faudra véritablement élucider les raisons initiales qui ont conduit à cet échec : pourquoi cette altitude insuffisante ? Comment cela a-t-il pu se produire ? Qui peut en être à l'origine ?
A cet effet, Arianespace, l'Agence spatiale européenne et la Commission européenne ont désigné hier une commission d'enquête indépendante. Celle-ci sera dirigée par l'ancien secrétaire général de l'ESA Peter Dubock et comprendra sept autres membres. Elle devra faire toute la lumière sur les raisons de cet échec, et définir les modalités pour à nouveau recourir au lanceur Soyouz. La commission débutera ses travaux le 28 août et remettra un rapport préliminaire dès le 8 septembre.
Afin de travailler avec les autorités en charge du programme spatial russe, Roscosmos a désigné Alexander Daniliuk, directeur général délégué de TsNIImash, pour assurer la liaison.
Compte tenu des enjeux colossaux, allant même jusqu'à la pérennité du programme GALILEO, on peut s'interroger. Qu'en pensez-vous ?
Ce qui paraît surprenant, c'est que cela arrive lors du lancement des 2 premiers satellites opérationnels. L'erreur est telle (près de 6000 km), qu'a priori, il y a peu d'espoir de replacer les satellites sur la bonne orbite. L'hypothèse qui semble se dessiner mettrait en cause l'étage supérieur "FREGAT" chargé d'amener sur l'orbite prévue les deux satellites.
Si tel est le cas, quelle en est la cause ? Pas celle que certains avancent du vecteur qui éteint ses moteurs un peu trop tôt en raison d’un mauvais calcul, ou des capteurs de localisation et de positionnement ont un défaut.
Il faudra véritablement élucider les raisons initiales qui ont conduit à cet échec : pourquoi cette altitude insuffisante ? Comment cela a-t-il pu se produire ? Qui peut en être à l'origine ?
A cet effet, Arianespace, l'Agence spatiale européenne et la Commission européenne ont désigné hier une commission d'enquête indépendante. Celle-ci sera dirigée par l'ancien secrétaire général de l'ESA Peter Dubock et comprendra sept autres membres. Elle devra faire toute la lumière sur les raisons de cet échec, et définir les modalités pour à nouveau recourir au lanceur Soyouz. La commission débutera ses travaux le 28 août et remettra un rapport préliminaire dès le 8 septembre.
Afin de travailler avec les autorités en charge du programme spatial russe, Roscosmos a désigné Alexander Daniliuk, directeur général délégué de TsNIImash, pour assurer la liaison.
Compte tenu des enjeux colossaux, allant même jusqu'à la pérennité du programme GALILEO, on peut s'interroger. Qu'en pensez-vous ?