Association de la guerre électronique de l’armée de terre
Messager n°19
20 avril 2013.
Chers Amicalistes
2012, année de notre dixième anniversaire, nous a permis de nous montrer un peu plus souvent qu’à l’habitude auprès des autorités militaires. Les fréquentes demandes de renseignement, émanant des régiments de GE que nous recevons, confirment le bien-fondé de nos actions. Bien plus rares sont les demandes d’informations émanant du monde civil. Mais les dernières qui nous sont parvenues, pour la recherche de personne d’une part et pour une orientation professionnelle d’autres part, montrent que notre association commence à avoir une image publique non négligeable. En réponse à leur demande, notre participation, s’est concrétisée par du prêt de matériel à l’exposition "L’heure des combats viendra, Communiquer pour résister" organisée par le Centre Européen du Résistant Déporté de Natzwiller-Struthof jusque fin décembre 2013, permettant ainsi d’afficher et de renforcer notre visibilité au sein même de la muséographie historique nationale.
A l’heure où les effets dévastateurs de la crise entraînent notre pays vers une discipline budgétaire plus rigoureuse, impactant notamment le domaine culturel, quel avenir est-il raisonnable de concevoir pour mettre en valeur, de manière pérenne, le patrimoine mémorial dont l’amicale dispose ? Les pistes envisagées jusqu’à présent demeurent-elles encore d’actualité ? Il convient d’y réfléchir et de relancer certaines d’entre elles, voire en explorer de nouvelles.
Le calendrier particulièrement favorable dans les mois à venir va permettre de braquer les projecteurs médiatiques sur l’histoire, notre histoire.
Attirant de nombreuses personnalités civiles et militaires, nationales et étrangères, les multiples manifestations de commémorations des anniversaires du centenaire de la Grande Guerre, du débarquement en Normandie le 6 juin 1944, de l’opération Castor et de la chute du camp retranché de Dien-Bien-Phu en 1954, constituent autant de rendez-vous favorables pour amener une éclaircie dans ce monde culturel chargé de grisaille et plombé par la crise. Aussi, nous devons-nous de tout faire pour être de la partie et favoriser la reconnaissance de l’apport essentiel de notre domaine, au moment où se sont déroulés ces grands évènements. Une telle occasion ne se représentera pas de sitôt pour mieux nous faire connaître et reconnaître. Nous devons amener notre pierre au mémorial du devoir de mémoire. La contrainte du secret d’antan imposé à nos grands anciens peut s’avérer un atout formidable aujourd’hui en promouvant ce qu’il leur était impossible de dire à l’époque.
L’histoire comme vecteur de communication ? C’est une certitude !
Notre participation à ces multiples rendez-vous peut donner une nouvelle impulsion à nos démarches auprès des autorités civiles et militaires pour enfin trouver une solution pérenne au profit d’une musée de la guerre électronique, selon une formule encore à définir vis-à-vis de l’espace FERRIE-Musée des Transmissions.
Vous pouvez compter sur la détermination du bureau pour y parvenir !
Bien amicalement.