Association de la guerre électronique de l’armée de terre
La brigade de renseignement fête ses 20 ans d’existence
1er octobre 2013.
Le 21 septembre dernier, au quartier ESTIENNE situé sur le camp d’Oberhoffen, une prise d’armes a rassemblé l’ensemble des unités de la brigade de renseignement autour des anciens généraux ayant commandé cette formation conviés par le général HINGRAY, actuel commandant de la brigade, pour célébrer le vingtième anniversaire de la création de cette grande unité spécialisée.
La cérémonie était présidée par le général de corps d’armée RIBAYROL [1] , représentant le chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT).
Dans son ordre du jour, lu sur le front des troupes et en présence de nombreux invités, il a retracé le chemin parcouru depuis le 1er septembre 1993, date de la création de la brigade de renseignement et de guerre électronique (BRGE).
Décidée par le CEMAT de l’époque, le général d’armée MONCHAL, cette création s’inscrivait dans le prolongement des décisions faisant suite aux enseignements tirés, notamment en matière de renseignement, de l’engagement de la division DAGUET lors de la première guerre du Golfe en 1991.
Après avoir vu en 1992 la création de la direction du renseignement militaire (DRM) pour fédérer les capacités de renseignement au niveau interarmées, l’armée de terre avec la BRGE visait, par une meilleure synergie de ses systèmes capteurs [2], une efficience renforcée de ses moyens de renseignement pour une compréhension plus précise et exhaustive des situations de crise dans lesquelles les forces terrestres pouvaient être engagées.
Rapidement impliquée en tant que telle dans le conflit bosniaque, la BRGE (devenue BR en 1998) et ses systèmes capteurs vont acquérir une expérience opérationnelle et une efficacité unanimement reconnue et qui, depuis, n’a jamais été remise en question quels que soient les théâtres et les circonstances d’engagement de ses moyens de renseignement, en particulier dans un cadre multi-capteurs.
Présente dans toutes les opérations où les forces terrestres ont été engagées durant ces 20 dernières années, la brigade de renseignement a atteint un niveau d’excellence grâce aux hommes et aux femmes qui mettent en œuvre des systèmes capteurs de haute technologie et dont la compétence a été maintes fois prouvée, notamment lors des conflits les plus récents (Afghanistan, Libye, Mali).
La légitimation de cette excellence devrait tout prochainement être portée à la connaissance de tous au travers la remise de récompenses collectives pour les unités de la brigade.
En cette circonstance, cela sera la « cerise sur le gâteau » d’anniversaire.
J-M D
[1] Gouverneur militaire de Metz, officier général de la zone de défense et de sécurité Est, commandant la région terre Nord-est, commandant les forces françaises et l’élément civil en Allemagne.
[2] 13e RDP (jusqu’en 2002, année au cours de laquelle le régiment rejoint la brigade des forces spéciales terre), 2e RH à partir de 1996, URI puis GRI pour le renseignement d’origine humaine, 7e RA puis 61e RA pour le renseignement d’origine image, 44e et 54e régiments de transmissions pour le renseignement d’origine électromagnétique, et enfin 28e groupe géographique depuis 2009.