Association de la guerre électronique de l’armée de terre
Messager n°26
13 décembre 2016.
EDITORIAL
Comme chaque semestre, nous avons malheureusement à déplorer la disparition de nombreux de nos pairs ou de leurs proches. Saluons leur mémoire et assurons leurs familles de tout notre soutien dans ces moments particulièrement douloureux.
Mais au-delà de ces tristes nouvelles, il en est d’autres plus réconfortantes. Soulignons dans un premier temps, les évolutions particulièrement positives de la fonction renseignement dont on ne peut que se féliciter.
Tout d’abord, la création du nouveau commandement du renseignement qui a pris son envol cet été. Souhaitons une totale réussite à cette nouvelle structure voulue par le chef d’état-major de l’armée de terre.
Ensuite, la création également de la 807e compagnie de transmissions. Initiées voici plus de 15 ans, les réflexions sur le combat dans le cyber espace, qui ne portait pas encore ce nom, voient une évolution majeure marquée par la création de cette compagnie en charge de la cyber sécurité des systèmes d’information de l’armée de terre dans un cadre interarmées. Cette cyber sécurité passe par une connaissance pointue des menaces, et donc, par des investigations poussées en matière de renseignement « informatique » (cf. article sur la renaissance de la 807e CT sur le site de l’association).
Enfin, dans une interview, l’amiral commandant des opérations spéciales (COS) conforte le rôle du renseignement électronique dans l’engagement des forces spéciales. Il précise que ce renseignement est fourni par des unités spécialisées habituées à travailler de concert avec les FS.
Par ailleurs, au cours des mois écoulés, l’AGEAT a de nouveau été sollicitée pour apporter son concours à des activités mémorielles. S’inscrivant dans sa ligne de conduite de promotion du domaine par l’histoire, elle a répondu favorablement à toutes ces demandes recueillant un satisfécit général.
Cependant, il est un point qui demeure préoccupant : celui du vivier des adhérents de l’AGEAT et la relève à venir de son équipe dirigeante. En effet, malgré une reconnaissance affichée, les multiples contacts avec le personnel des unités établis lors d’évènements auxquels participe l’association ne sont suivis quasiment d’aucun engagement concret. Cette atonie est paradoxale au moment où le CEMAT promeut le retour à l’histoire et notamment à la sauvegarde du patrimoine historique des opérations d’hier et d’aujourd’hui à laquelle contribue largement l’AGEAT. On ne peut que regretter cet état de fait. Aussi, nous en appelons aux bonnes volontés dans les différentes catégories de personnel pour obtenir leur soutien en tant qu’adhérent à défaut d’un engagement au sein de l’équipe dirigeante. Merci d’avance pour votre aide qui bénéficie en tout premier lieu aux unités de GE.
Bonne lecture
JM D